TGV Rhin-Rhône: l'Etat seul à ne pas révéler sa participation
L'élu s'est en revanche "félicité" de la signature jeudi à Paris par les ministres français et suisse des Transports de "trois accords bilatéraux relatifs au raccordement de la Suisse au réseau ferroviaire français à grande vitesse".
"L'un de ces accords concerne le financement de la branche Est du TGV Rhin-Rhône par lequel la Suisse s'engage à participer à sa réalisation à hauteur de 65 millions d'euros", a rappelé M. Bockel. "Nous attendons donc que le gouvernement (français) présente au comité de pilotage du 3 octobre prochain la convention de financement de la première tranche de la branche Est, afin que la mise en chantier de celle-ci puisse intervenir suivant le calendrier annoncé, soit dans moins d'un an maintenant", a-t-il poursuivi.
La branche Est du TGV Rhin-Rhône doit, d'ici fin 2010, mettre Mulhouse à 2 heurs 40 de Paris, Strasbourg à 2 heures 50 de Lyon, et Zurich à 3 heures 55 de Paris. Le coût des travaux de construction de la nouvelle ligne est estimé à 2,053 milliards d'euros aux conditions économiques de janvier 2004, soit 2,428 milliards d'euros en prix courants (avec hypothèse d'actualisation de 4%).
La répartition des financements entre les différents partenaires (Etats français et suisse, Union européenne, Réseau Ferré de France, les régions Alsace, Bourgogne et Franche-Comté) fait toujours l'objet de négociations, selon l'association présidée par M. Bockel. La participation de RFF pourrait s'élever à 302 millions d'euros, avait indiqué en mars la Région Franche-Comté, tandis que celle de l'Union européenne devrait "osciller entre 6,5% et 10% du montant global", selon M. Bockel.
"Une fois validées les participations de la Suisse, de l'UE et de RFF, il restera à valider le partage 50-50 entre l'Etat et les collectivités locales", avait pour sa part déclaré en avril Gilles de Robien, alors ministre des Transports.