Vingt-huit "comités de ligne", des organes consultatifs composé d'usagers, de conseillers régionaux et de représentants de la SNCF, ont été créés en novembre 2004 en Rhône-Alpes pour mieux répondre aux attentes des voyageurs. "Nous commençons à mettre en oeuvre des améliorations qui émanent de leurs premiers travaux", a déclaré l'ancien ministre.

"Le comité consacré à la ligne Lyon-Bourg-en-Bresse a fait état d'un +trou+ en heure de pointe le soir", a-t-il expliqué à l'AFP. "Il n'y avait jusqu'à présent aucun train entre 18H06 et 19H17. En concertation avec la SNCF, qui exploite la ligne, nous avons décidé d'ajouter un train à 18H35", a-t-il poursuivi.

D'autres propositions émanant de ces comités devraient être appliquées à partir du 13 décembre, a précisé Jean-Jack Queyranne. Elles concerneront notamment les lignes Lyon-Saint-Etienne, Lyon-Grenoble, Lyon-Chambéry, Saint-Gervais-Vallorcine et les dessertes routières en Ardèche, a-t-il dit.

"Cela devrait représenter 450.000 km de trains supplémentaires et 950.000 km de cars sur l'année 2006", a-t-il estimé. La région Rhône-Alpes gère le réseau TER depuis 1997 (d'abord à titre expérimental, puis au travers d'une convention avec la SNCF signée en 2002).

Chaque jour, près de 100.000 voyageurs empruntent ce réseau. Dans le cadre de cette décentralisation, la région avait souhaité se doter d"un "outil de démocratie participative" à l'écoute de ces usagers, peut-on lire sur le site internet du conseil régional.