Immobilier neuf: année 2004, record, et perspectives 2005, bonnes
Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis 25 ans, a précisé le groupe dans un communiqué, soulignant que la croissance a été plus intense au premier semestre qu'au deuxième (+13,8% et +3,8% par rapport aux périodes correspondantes en 2003).
Les mises en vente ont également enregistré un niveau record en 2004, à 114.200, soit une hausse de 24% par rapport à 2003. Cette croissance s'explique essentiellement par des taux d'intérêts particulièrement bas et l'allongement de la durée des crédits, a souligné M. Rolloy.
Ce sont ces éléments qui solvabilisent le marché, a-t-il ajouté. En 2004, les prix ont augmenté en moyenne de 9,6%, selon Promogim, qui précise que les hausses ont été inégales d'une région et d'une ville à l'autre. Marseille et Strasbourg ont ainsi connu une hausse modérée (+4% et 5%), alors que Nice et Cannes ont vu leurs prix moyens s'accroître de 18% et 20%.
Début 2005, la conjoncture demeure excellente, a indiqué M. Rolloy, et les perspectives pour le reste de l'année sont bonnes. Les facteurs positifs qui ont soutenu l'activité en 2004 perdurent au premier semestre 2005: forte demande, taux d'intérêts bas, investisseurs motivés, a indiqué le groupe.
Depuis un an et demi, le délai d'écoulement du stock reste stable, la moyenne étant de 4 mois, ce qui est extrêmement court, a relevé M. Rolloy.
Néanmoins, des risques pourraient peser sur le marché en 2005, selon Promogim, notamment la fragilisation progressive du marché des investisseurs, due à la baisse des rendements et à l'augmentation des mensualités de financement et de nouvelles hausses des prix de revient, qui se poursuivent, même si elles se ralentissent.
Le dispositif de Robien (dispositif fiscal incitant l'investissement dans les logements à louer), élément +moteur+ du marché en 2003 et en 2004, devrait continuer à doper l'activité en 2005, a souligné Promogim, qui précise toutefois que la diminution des taux de rendement rendent progressivement certains investissements moins attractifs.
La demande des investisseurs restera forte à court terme, prévoit Promogim.
Ces éléments devraient permettre au marché d'aller vers le début d'un atterrissage en douceur en volume et en prix du marché de l'immobilier, et non pas vers l'éclatement d'une bulle, a estimé M. Rolloy.