Monaco cherche un opérateur pour gagner dix hectares sur la mer
Sur cet Etat à l'étroit dans ses 2 km2 doit surgir dans dix ans un nouveau quartier d'immeubles de six à dix étages, comprenant logements de grand luxe, parkings sous-marins, commerces, bureaux et une marina d'une quarantaine d'anneaux. Le projet doivent attirer une clientèle internationale fortunée, et « préserver l'environnement marin ».
Un socle marin pour un milliard d’euros
Au préalable, le constructeur retenu devra préparer à vingt mètres de fond un socle pouvant soutenir toutes ces constructions, pour un coût estimé à un milliard d'euros.
Différentes techniques sont possibles, comme le remblaiement avec de la terre ou la pose de caissons flottants acheminés par la mer puis immergés. C’est cette dernière solution qui pourrait être privilégiée car elle est moins violente pour l'environnement marin.
Des droits à construire pour l’opérateur
En échange de cet investissement colossal, l'opérateur disposera de droits à construire, même s'il devra notamment rétrocéder à l'Etat certaines surfaces bâties ou non bâties.
Les dossiers peuvent être déposés jusqu'au 23 juillet. Dix postulants maximum seront sélectionnés, puis trois après des auditions. Le premier de la liste disposera de douze mois de négociations avec l'Etat pour finaliser son offre globale. Le projet d'extension pourrait ainsi voir le jour vers 2024.
Un consortium pressenti pour la rocade L2 à Marseille Confirmant une ouverture partielle « dès 2016 », le ministère délégué aux Transports a annoncé avoir désigné le consortium d’entreprises Phocéale comme « attributaire pressenti » pour bâtir la rocade L2 à Marseille, qui restait depuis des années inachevée. Ce groupement comprend Bouygues Travaux Publics, Bouygues Travaux Publics Régions France, CDC Infrastructure, Colas Midi-Méditerranée, DTP Terrassement, EGIS Investment Partners, EGIS Projects, ETDE, Meridiam Infrastructure Finance II et Spie Batignolles, détaille-t-il. Le projet, vieux d’une vingtaine d’années, consiste à réaliser une voie rapide urbaine gratuite d’une dizaine de kilomètres, reliant les autoroutes A7 au nord et A50 à l’est, afin de contourner le centre-ville et délester les boulevards faisant aujourd’hui fonction de rocade. |
LP (source AFP)
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