Il vient de lancer un nouveau signe de qualité baptisé « Chauffage + », destiné à ces professionnels qui continuent d’installer des chaudières gaz ou fioul, qui représentent encore une part importante de leur activité et de la demande.

« L’objectif de Qualit’EnR, avec Chauffage +, est de proposer une qualification complémentaire afin de répondre aux attentes des professionnels RGE engagés dans les énergies renouvelables », explique André Joffre, Président de Qualit’EnR. Les informations seront ainsi mutualisées dans un seul dossier pour tous les équipements : EnR et non EnR.

Cette nouvelle offre permettra de « faciliter les démarches de ces entreprises multi-énergies en leur proposant un dossier unique et un audit unique pour toutes les installations de production de chauffage et d’eau chaude sanitaire (solaire (Qualisol), bois énergie (Qualibois), pompes à chaleur (QualiPAC) et chaudières à condensation ou micro-cogénération (Chauffage +), ndlr) » ajoute-t-il.

« C’est aussi une source d’économies non négligeable, assure Qualit'EnR, puisque les frais d’instruction se limitent à 59 euros par an pour une qualification supplémentaire dans la même année civile ».

Des appareils éligibles aux aides de l'Etat

Ce nouveau signe de qualité concerne à la fois les chaudières à condensation et à micro-cogénération, des appareils qui représentent 66 % des chaudières individuelles mises en marché en 2015*, « un chiffre appelé à augmenter avec la règlementation européenne sur l'éco-conception des produits », rappelle Qualit'EnR.

Autre avantage : ces appareils, à haute performance énergétique, correspondent à la catégorie de travaux n°1 dans le référentiel national des opérations éligibles aux aides de l’Etat : crédit d’impôt pour la transition énergétique et éco-prêt à taux zéro.

La qualification Chauffage + permettra dès lors aux particuliers de bénéficier de ces aides dans le cadre de l’éco-conditionnalité, qui impose depuis 2014 de faire appel à une entreprise RGE dans le domaine des travaux.

*Données Uniclima de février 2016 issues du rapport « Bilan 2015 et perspectives 2016 du génie climatique ».

C.T