Soupçons de malversations : droit de réponse de Paris Habitat
Faisant suite à votre article paru sur votre site Batiweb, du 7 juin 2016, je vous fais savoir qu'en application de l'article 13 de la loi du 29 juillet 1881, en ma qualité de Président de Paris Habitat, je souhaite exercer un droit de réponse.
En effet, j'estime que les propos tenus à l'encontre de Paris Habitat par votre journaliste portent atteinte à l'honneur de l'établissement et comportent de nombreuses contre-vérités.
En conséquence, je vous saurais gré de bien vouloir insérer la réponse suivante dans les meilleurs délais :
Dans cet article sont évoqués « d'énormes surfacturation de travaux, des achats de mobiliers coûteux ensuite introuvables, de bons de travaux « bidons »... Paris Habitat conteste totalement ses allégations fallacieuses et apporte le démenti suivant :
- S'agissant de la Régie de l'OPH, il ne peut y avoir de surfacturations puisque les documents évoqués sont des bons de travaux internes, autrement dit « des feuilles d'heures » et non des factures. Elles ne génèrent aucun flux financier vers des prestataires. il ne peut donc y avoir malversations pas plus que de bons de travaux 'bidons' adressés à une entreprise de BTP. Un audit interne est diligenté. Ses conclusions seront rendues publiques en toute transparence.
- S'agissant du mobilier coûteux et ensuite introuvable, ce sont des meubles de bureaux destinés aux différents sites de Paris Habitat. Pour des raisons pratiques, le marché prévoyait un stockage possible chez le fournisseur. L'ensemble de ce mobilier a été depuis entreposé à l'Office pour éviter toute suspicion inutile.
- Enfin s'agissant du « limogeage » du Directeur général, qui n'est en aucun cas soupçonné de malversations, c'est en concertation avec la Maire de Paris, Anne Hidalgo et en accord avec Stéphane Dambrine, Directeur général de Paris Habitat, que je proposerai, lors du Conseil d'administration du 16 juin prochain, une rupture conventionnelle de son contrat.»
Roger Madec, Président de Paris Habitat