Serge Ferrari sauve son résultat, malgré une politique de développement coûteuse
Le résultat opérationnel du groupe Serge Ferrari en 2015 est dans le rouge. Cet indicateur est en effet en retrait de 5,5 % à 8,0 millions d'euros, en raison de l'investissement massif du groupe
en faveur de sa force de vente et de son marketing.
Cet effort de recrutement a pesé sur l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) qui est passé de 12,2 % à 10,7 % des ventes d'une année sur l'autre. Serge Ferrari Group s'est fixé pour objectif de porter ce ratio à 15,0% en 2018.
« Le recrutement de commerciaux ne se traduit pas immédiatement en termes de rentabilité », a reconnu le groupe spécialiste des matériaux composites souples, mais cette stratégie devrait permettre de mieux charger les usines du groupe qui disposent encore de « grandes capacités de production libres », a indiqué le directeur général délégué Philippe Brun.
L'entreprise iséroise a tout de même dégagé un bénéfice net de 4,8 millions d'euros, en hausse de 10,6 % sur les 4,3 millions de l'année précédente. « L'évolution des taux de changes nous a permis de renverser l'évolution défavorable du résultat opérationnel courant», a expliqué Philippe Brun.
Objectif 2018
La société de Saint-Jean-de-Soudain versera à ses actionnaires un dividende d'un montant inchangé de 0,12 euro par action. Le groupe ne donne pas de prévisions pour l'année en cours. Il se contente de préciser que les deux premiers mois de 2016 se soldent par une progression de 15,6 % de ses ventes totales.
Cette évolution lui permet de réitérer son objectif 2018 de 215 millions d'euros de chiffre d'affaires.
C.T (avec AFP)
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