Nathalie Appéré succède à Claude Dilain à la présidence de l'Anah
La présidence du Conseil d'administration de l'Anah accueille à partir de mercredi une femme. Nathalie Appéré, maire de Rennes et députée d' Ille-et-Vilaine vient d'être nommée à la tête de l'Agence nationale de l'habitat.
Agée de 39 ans et forte de 14 ans d'expérience d'élue locale, elle succède au sénateur socialiste de Seine-Saint-Denis, Claude Dilain, brutalement décédé au mois de mars à l'âge de 66 ans, après un an de mandat.
Députée d'Ile-et-Vilaine depuis juin 2012, la nouvelle dirigeante de l'Anah est également membre de la Commission des lois et vice-présidente de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF).
Diplômée de l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Rennes, Mme Appéré co-préside le groupe d'études Villes et banlieues à l'Assemblée nationale.
« Elle a notamment engagé des actions pionnières avec l'Anah pour rénover le centre-ville de Rennes », rappellent les ministères concernés dans un communiqué conjoint.
Poursuivre les chantiers engagés
Chargée d’apporter une réponse territoriale aux enjeux de l’habitat privé, Nathalie Appéré aura notamment pour missions de poursuivre les chantiers engagés en matière de lutte contre l’habitat indigne et très dégradé, de traitement des copropriétés en difficulté, mais aussi de lutte contre la précarité et de l’adaptation du logement aux besoins des personnes âgées ou handicapées. Sa nomination doit faire l'objet d'un arrêté publié au Journal officiel (JO).
Etablissement public dédié à la réhabilitation des logements privés, l'Anah a contribué à la rénovation énergétique de quelque 75 000 logements l'an dernier, notamment grâce à son programme-phare « Habiter mieux ».
L'Anah a récemment signé un partenariat avec une autre agence gouvernementale, l'ANRU, qui va jusqu'en 2024 et vise à « améliorer le service rendu aux collectivités » sur des projets de rénovation urbaine.
Il s'inscrit dans le Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) qui doit participer au traitement des copropriétés dégradées et de l'habitat indigne.
C.T (avec AFP)