Les résidences privées, une alternative à la pénurie de logements étudiants
En effet, 375 000 places seulement sont accessibles auprès des résidences universitaires. L’étude révèle également que moins de 15% d’étudiants ne vivant plus chez leurs parents (les « décohabitants ») sont logés dans le parc public (CROUS, foyers, internats, logements sociaux, etc.).
« Depuis plusieurs décennies, les besoins en logements des étudiants sont confrontés à l’insuffisance du parc universitaire et à la pénurie qui sévit sur les studios et petits appartements de centre-ville des grandes métropoles », commente CBRE. En parallèle, l’organisme estime à 1,2 million le nombre d’étudiants logés dans le parc privé. Une occasion en or pour les promoteurs !
Les grands promoteurs déjà à l’affût
Face à ce constat, c’est sans surprise que le groupe Réside Etudes, Nexity, BNP Paribas Real Estate, ou encore Promeva se lancent sur le marché très porteur du logement étudiant. Rien d’étonnant donc à ce que les compagnies d’assurances et d’autres investisseurs privés s’y intéressent également.Il faut dire qu’avec un rendement pouvant aller de 4,5% à 6%, ce segment spécifique s’avère bien plus séduisant que les actifs classiques. Sébastien Lorrain, directeur résidentiel chez CBRE, annonce même qu’une résidence de 140 à 150 logements, pour peu qu’elle soit bien située et propose de nombreux services, peut atteindre un taux de remplissage de 95 à 98% par an. À bon entendeur…
F.C (avec AFP)
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