« L’artisanat du Bâtiment ne doit pas passer à côté du BIM », Patrick Liébus
A travers une vidéo « courte mais efficace », la fédération professionnelle « casse les idées reçues » et se propose de répondre aux principales interrogations des chefs d’entreprises artisanales sur cette nouvelle façon de travailler. L’objectif : les inciter à se l’approprier.
Un outil pour tous
La Capeb rappelle que le BIM concerne tous les acteurs de la chaine et permet de « s’informer mutuellement et de mieux coordonner leurs interventions sur un chantier commun ».« Chacun des acteurs conserve son expertise métier et transmet ses informations simplement et directement à l’ensemble des parties prenantes. Le BIM permet ainsi d’assurer à tous le même niveau d’information en temps réel », explique un communiqué.
« Les outils numériques permettent à de nombreux secteurs d’activité de se développer en améliorant leurs modes de fonctionnement. L’artisanat du Bâtiment ne doit pas passer à côté », estime Patrick Liébus, Président de la Capeb. Fruit de cette évolution numérique, le BIM est une « opportunité » pour les TPE pour leur permettre de travailler « dans des conditions plus efficaces et donc optimiser leurs chantiers ».
Gestion facilitée, gain de temps et donc de productivité, coordination simplifiée avec les autres intervenants, archivage automatique des données d’un chantier, etc. Les bénéfices potentiels du BIM « sont nombreux ».
« Nos chefs d’entreprises artisanales ne doivent pas se sentir dépassés par le BIM et la maquette numérique. Si les outils sur mesure pour les TPE sont encore en développement, le BIM est une formidable opportunité pour elles, de gagner en temps et en efficacité et de valoriser leur professionnalisme auprès de leurs clients », conclut Patrick Liébus.
La Capeb et le BIM Afin que le BIM profite pleinement aux entreprises artisanales, la CAPEB est vigilante sur trois points : - que les outils du BIM et de la maquette numérique soient abordables et adaptés aux TPE et à leurs marchés - que les artisans ne soient pas exclus de la démarche, qu’ils mettent en œuvre ou fabriquent leurs propres produits - que les process et l’environnement juridique du BIM soient normalisés et sécurisés. |
Rose Colombel
Photo de une : ©Fotolia