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Après la circulation alternée, le chauffage alterné ?

Publié le 20 mars 2014

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Selon un article récent du Monde (1) et un inventaire du Centre Interprofessionnel Technique d'Étude de la Pollution Atmosphérique (2), à l'échelle française le chauffage résidentiel et l'industrie émettent plus de particules que le trafic routier. La circulation alternée ne serait donc pas le seul dispositif à mettre en place pour pallier au problème de pollution.
Après la circulation alternée, le chauffage alterné ? - Batiweb

Le lundi 17 mars 2014, les voitures ont circulé de manière alternée à Paris et ses alentours pour réduire la pollution de l'air par des particules fines. Produites par des réactions chimiques, les particules peuvent être naturelles ou issues des activités humaines. Cendres, suis, aérosols, ces "poussières" appelées "PM10" ou "PM2,5" (selon leur diamètre) sont nocives pour la santé et provoquent des maladies respiratoires.

Le chauffage émet plus de particules que la voiture

À l'échelle de la France, la part du chauffage devient une source plus importante de particules que le trafic routier avec 31 % pour la transformation d'énergie par l'industrie et 30% pour la combustion de bois pour chauffer les habitations (2). Si l'alternance de véhicule permet de réduire ponctuellement les émissions de particules issues du trafic routier, d'autres solutions sont à inventer et mettre en place pour réduire cette pollution de façon plus pérenne.

La rénovation énergétique, fer de lance contre la pollution

Le chauffage est une source importante d'émission de particules, surtout lors des pics qui ont lieu le matin vers 8h ou en fin de journée, vers 19h. Parmi les solutions efficaces, la rénovation énergétique est une façon de réduire les besoins de chauffage et donc de consommer moins d'énergie. Cette politique volontariste a montré ses fruits ces vingt dernières années en permettant de réduire par trois les émissions résidentielles de particules. En améliorant l'isolation de son habitation ou en modifiant la façon de chauffer, la consommation d'énergie se réduit.

L'idée du thermostat intelligent

En prenant en compte les apports solaires, l'inertie du chauffage et en anticipant les variations météo et les changements de températures à partir de la présence dans la maison, la présence d'un thermostat intelligent contribue à diminuer la consommation d'énergie de près de 40% et donc de réduire d'autant les émissions de particules.

Exemple avec le Qibox Thermostat qui, selon le fabricant, après le 8e jour d'installation, le chauffage est piloté en anticipant les apports solaires et en tenant compte de la présence de l'occupant à son domicile.

(1) Article Le Monde "Quelle est la responsabilité de la voiture dans la pollution de l'air ?" (17-03-2014)
(2) Inventaire du Centre Interprofessionnel Technique d'Étude de la Pollution Atmosphérique (avril 2013)
Icônes : The Noun Project

© pict rider - Fotolia.com

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