La rumeur enflait, la voici officiellement confirmée. François Pupponi a été nommé par décret du Président de la République en date du 5 novembre, Président de l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (Anru). En succédant à Michel Delebarre, sénateur (PS) du Nord, qui en mai 2013, avait lui-même pris la relève de Gérard Hamel, élu à la présidence de l’Agence en 2007, François Pupponi devient ainsi le quatrième homme à occuper ce statut depuis la création de l’établissement en 2004.

La semaine passée, ce dernier avait en effet confirmé être « pressenti pour être président de l'Anru » au cours de l'audition à l'Assemblée nationale concernant la nomination de Nicolas Grivel à la direction générale de l'Agence.

A 52 ans, celui qui est actuellement député de la 8ème circonscription du Val d’Oise, entend au titre de sa nouvelle fonction s’impliquer notamment dans les questions d’emploi, de logement, de prévention de la délinquance mais aussi d’attractivité des quartiers.

« Je me réjouis que grâce à la rénovation urbaine et à la loi récemment adoptée, les habitants des quartiers soient réellement associés à la définition, la conduite et à l’évaluation des politiques menées dans le cadre des contrats de ville », a-t-il déclaré après sa nomination.

Retour sur son parcours...

En mars 2008, François Pupponi avait été réélu maire de Sarcelles au premier tour avec près de 70% des suffrages. Avec Claude Dilain, aujourd’hui Président de l’Anah, il a également été rapporteur de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, votée en février 2014. En octobre 2010, il a été le co-auteur, avec François Goulard, d’un rapport d’information parlementaire qui fait référence sur la politique de la Ville.

Enfin, François Pupponi est membre de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale et rapporteur pour avis, depuis 2012, des crédits budgétaires « Ville » dans le cadre des lois de finances.

A travers le Programme National de Rénovation Urbaine (12,35 milliards d'euros en provenance de l'Anru et de ses partenaires, qui génèrent 45 milliards d'euros de travaux) et le Programme « Quartiers Anciens », l'Anru intervient depuis dix ans notamment sur les logements, les espaces publics, les équipements scolaires, les crèches, les commerces et l'activité économique.

A. LG