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Une étude de Greenunivers révèle la baisse des investissements dans les énergies propres

Publié le 31 mars 2017

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Les investissements dans les sociétés françaises qui développent des technologies propres sont en baisse, selon un bilan réalisé par le cabinet EY et le site spécialisé Greenunivers. De 1,11 milliard en 2015, seulement 934 millions d’euros ont été investis l’année dernière. Le secteur bat néanmoins un record en nombre d’opérations réalisées.
Une étude de Greenunivers révèle la baisse des investissements dans les énergies propres - Batiweb
Après un record en 2015, les investissements dans les sociétés françaises développant des technologies propres (appelées Cleantech) sont à la baisse en 2016. 934 millions d’euros (en capital investissement et levée de fond) ont été investis cette année, contre 1,1 milliard l’année précédente. Une tendance qui s'observe également à l'échelle mondiale.

La raison de cette baisse n’a pas été communiquée, mais peut s’expliquer par l’arrivée de la campagne présidentielle, période durant laquelle les investisseurs sont généralement frileux, en particulier dans un secteur comme celui des énergies propres. La baisse continue du prix du pétrole (aujourd’hui autour des 50 dollars le baril) a aussi porté un coup dur à l’attrait des autres sources d’énergies, moins rentables actuellement, et par extension, aux sociétés qui les développent.

Le secteur n’est pas pour autant morose, puisque 2016 est une année record en termes d’opérations d'investissement effectuées, avec 114 réalisations, majoritairement dans les énergies renouvelables (400 millions), l’efficacité énergétique (200 millions) et l’écomobilité (149 millions).

Des financements plus nombreux et divers.

Parmi ces opérations, on peut citer la levée de fonds de 170 millions d’euros de Voltalia fin 2016, celle de 150 millions d’euros du spécialiste des réseaux pour objets connectés Sigfox, ou celle de Blablacar auprès d'un investisseur russe pour 21 millions d'euros. L’étude note également la diversification et la « montée en puissance » des outils de financement, ainsi que la naissance de plusieurs fonds, à la fois par l’initiative d’acteurs publics comme Bpifrance, que de sociétés de financement spécialisées.

Par ailleurs, deux acteurs majeurs du secteur, Demeter Partners et Emertec, se sont rapprochés en 2016. Ils visent 1 milliard d’euros sous gestion cette année, contre 800 millions d’euros séparément l’an dernier, avec comme objectif à moyen terme une fusion complète. Plusieurs entreprises, comme EDF, Vinci ou la RATP ont également créé de nouveaux véhicules d’investissement.

Enfin, les obligations vertes et le financement participatif continuent de se développer. Preuve de l’implication du gouvernement, une première obligation d’État a été lancée fin janvier 2017, avec 7 milliards d’euros empruntés.

F.T (Avec AFP)
Photo de une : ©Fotolia


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