Nicolas Hulot engagé en faveur du développement des énergies maritimes renouvelables
Souhaitant lui aussi « booster la filière » des énergies marines renouvelables (EMR), Nicolas Hulot, à la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire, reste néanmoins lucide quant au contexte actuel. « On est freiné dans le développement de cette filière par un certain nombre de verrous administratifs, juridiques, parfois économique ou financiers », a-t-il rappelé vendredi, lors d’un voyage à Plouarzel (Finistère).
« C’est bien beau de se fixer des objectifs dans une loi, mais après, il faut développer des stratégies (…) Dans les verrous, il y a parfois des contentieux qui s’éternisent, des craintes qui sont justifiées ou non », poursuit le ministre.
Une accélération à pévoir
« Je dis aux acteurs [de la filière, ndlr] que je serai à leurs côtés avec cette réserve que, si je suis en charge de doper l’économie bleue, attention à ce que les océans n’apparaissent pas comme un eldorado que l’on va piller sans scrupules. Car, par ailleurs, je suis là pour faire en sorte que cet écosystème, on en préserve son intégrité », a-t-il déclaré.« Maintenant, on va rentrer dans la phase opérationnelle (…) On a jusqu’en fin 2018 pour mettre en place des plans de bataille mais, après, on va vraiment booster la filière de l’économie bleue », promet Nicolas Hulot.
Ce dernier a par ailleurs reçu quatre dossiers lors de sa visite au pôle de compétitivité Mer Bretagne, traitant de l’acoustique marine, des satellites, des énergies renouvelables et des navires du futur.
F.C (avec AFP)
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