Grand Paris : un GIE dédié au développement de l’habitat social voit le jour
Par ce biais, le premier bailleur social français, filiale de la Caisse des dépôts estime que « de 2015 à 2018, le rythme annuel de production des deux sociétés qui s'établit, au total, aux environs de 2.000 logements, devrait croître en moyenne de 50%. »
S'agissant du financement de cette surproduction, le Groupe explique qu'il « sera assuré par la mobilisation des ressources du fonds d'épargne grâce aux prêts fonciers à 60 ans, désormais accessibles en zone tendue, ainsi que par les engagements de couverture des besoins en fonds propres apportés par la SNI à ses deux filiales ainsi que par (les fonds) Action Logement ».
Identités, personnels et moyens d'exploitation respectifs conservés
Au-delà de la mise en commun de leurs capacités de production patrimoniale, Osica et Efidis « conservent leurs identités respectives, leurs personnels, leurs moyens propres dans l'exploitation, à savoir la gestion locative et la maintenance ainsi que pour l'élaboration des plans de patrimoine, à travers des services centraux et des réseaux de proximité distincts » a enfin précisé le groupe SNI.
Voilà qui pourrait rassurer les associations de défense des locataires et de consommateurs, CNL, CGL et CLCV, mais également les trois syndicats, SNUP FSU, FO et CGT, qui s’étaient rassemblées le 16 septembre devant les bureaux parisiens d'Osica. Tous entendaient alors dénoncer la « logique financière » de SNI, affichant leur crainte d'un « démantèlement » des activités d'Osica et Efidis avec un « impact sur l'emploi ».
Dans le cadre de l'objectif gouvernemental de relance de la construction de logements sociaux, la SNI a lancé début 2014 des appels d'offre pour la construction de 10 000 logements sociaux et autant de logements intermédiaires dans les zones les plus tendues, autour de Paris et de grandes villes comme Lyon et Marseille.
A. LG (avec AFP)
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