En juin dernier, Londres retenait son souffle après le terrible incendie de la désormais tristement célèbre Grenfell Tower. La catastrophe avait été suivie de près en France, l’État ayant d’ailleurs missionné le CSTB pour faire le point sur la réglementation relative à la sécurité incendie, qui faisait encore débat il y a quelques semaines à l’occasion du Mondial du Bâtiment.

Or, c’est à Aubervilliers, ce samedi 18, qu’un violent incendie s’est déclaré dans la tour d’une cité HLM construite dans les années 60. D’après les premiers éléments de l’enquête, ce dernier serait dû au « court-circuit d’un réfrigérateur ». Heureusement, aucune victime n’est à déplorer.

Une forte mobilisation des pompiers

Dans le détail, l’incendie s’est déclaré aux alentours de 12h20 dans un appartement du 10e étage. Très vite, il se serait propagé aux deux étages supérieurs avant d’être maîtrisé par les soldats du feu vers 15h30. Pas moins d’une centaine de pompiers a dû intervenir afin de maîtriser les flammes. Non sans encombre, cependant.

En effet, une dizaine de personnes s’était retrouvée bloquée, trois d’entre elles (dont une femme enceinte) ayant été intoxiquées par les fumées. Une explosion s’est également produite au cours de l’intervention, « comme une boule de feu », projetant des gravats et rendant la progression des pompiers difficile.

La mairie d’Aubervilliers a néanmoins tenu à féliciter le « professionnalisme et le courage de la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris ». « La majorité des locataires ont pu regagner leur domicile tandis que ceux des dix appartements sinistrés sont hébergés en attendant d’être relogés dans les meilleurs délais », a-t-elle ajouté.

« Dès lundi matin, les services de l’Office public de l’habitat (OPH) seront déployés pour trouver une solution d’hébergement », a conclu la municipalité.

F.C (avec AFP)
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