La plus haute tour d'Europe prête pour les JO
Avec sa silhouette effilée, ses 95 étages et son observatoire offrant au public une vue panoramique à 360°, elle promet de devenir l'une des attractions touristiques de Londres. C'est une "petite ville verticale" de 12.000 personnes, aux dires de son concepteur, avec un hôtel cinq étoiles, des restaurants de luxe, 600.000 mètres carrés de bureaux et des commerces.
Mais pour y vivre, il faudra un solide compte en banque car la dizaine d'appartements avec une vue imprenable situés entre le 53e et le 65e étages - les plus hauts du marché britannique - se vendraient entre 30 et 50 millions de livres (43 et 62 millions d'euros), selon les chiffres qui circulent dans les médias locaux.
Le Qatar à la rescousse
La tour, qui réfléchit le capricieux ciel londonien sur ses facettes de verre, est sortie de terre en 2009, poussant ensuite comme un champignon. Mais la gestation de ce projet de 450 millions de livres a été laborieuse, notamment quand il a fallu passer le cap de la crise financière. Le Qatar, propriétaire de nombreux édifices de prestige dans la capitale, sans compter le célèbre magasin Harrods, est finalement venu à la rescousse en 2009, devenant l'actionnaire majoritaire (95%).
La "Skyline" de Londres compte déjà nombre d'imposants gratte-ciels, comme l'incontournable Gherkin (cornichon) et cinq autres sont actuellement en construction. Ce qui vaut à la ville une réputation d'audace architecturale comparée à des capitales comme Paris où la hauteur est limitée.
L.P (AFP)